Jeudi soir, on remballe tout et, vendredi matin, on reprend les cures ! Le ton est donné, au centre de thalassothérapie enfiévré après plus de trois mois de travaux conséquents. Avec trois semaines de retard mais le mauvais temps n'a pas arrangé les choses. Par contre, le jeu en valait la chandelle, car le résultat est surprenant, tant on a du mal à reconnaître les lieux. Thalassa Dinard va reprendre la mer, fier comme un paquebot auquel il s'est mis à ressembler.
6 millions d'euros de travaux
Trois mois et demi de travaux et six millions d'euros plus tard, Thalassa Dinard rouvre ses portes. Il était temps, reconnaît Marie-Claire Belien, directrice générale : « Il va falloir gérer le retard, car nous devons répondre à une très forte demande ». Malgré une centaine de techniciens sur place tous les jours, le retard s'explique. « L'approvisionnement en matériaux a été rendu difficile par le mauvais temps qui a aussi beaucoup perturbé l'avancement des travaux ».
La visite des lieux est un moment privilégié pour Marie-Claire Belien. « Nous avons entièrement modifié l'architecture intérieure, en démolissant de nombreux murs, afin que l'on puisse voir la mer de partout ». Dès le hall d'entrée, c'est l'embarquement immédiat à bord d'une sorte de bateau de croisière.
Paquebot de luxe, jusqu'à la proue du navire dont le bar ressemble à une timonerie. Vue imprenable sur le large, puisque les rambardes extérieures ont été remplacées par des garde-corps en verre. Un espace de vie qui ne peut qu'attirer les visiteurs. Avec d'autant plus d'intérêt que les animations vont se multiplier. « Nous reprenons, en leur donnant davantage de volume, nos festivals de musique et de cinéma, notamment avec Marc Rivière, réalisateur ».
Le personnel sur le pont
Difficile de reconnaître l'intérieur mais l'extérieur aussi. Car les voitures ont été éloignées du bâtiment. « Nous avons privilégié l'environnement, avec la création de jardins ». Des espaces livrés au talent de Marianne Favel qui a dessiné des volumes plantés d'espèces variées. Un petit paradis de senteurs et de couleurs.
Tout le monde est sur le pont pour le grand jour. Les salariés ont quasiment tous déjà embarqué. Avec, dans leurs bagages, de nouvelles connaissances, précise Marie-Claire Belien : « Durant la période de travaux, nous avons organisé des formations ciblées ». Avec 12 000 heures de cours et un budget de 70 000 €.
À quand l'inauguration des lieux ? « En juin, sans doute. Au moment de l'ouverture de la nouvelle salle de réunions et séminaires ».