Le 20 octobre est célébrée la Journée internationale des cuisiniers. Dans ce contexte, la Mauritius Chefs Association (MCA), en collaboration avec le Tourism Employees Welfare Fund (TEWF), organise une compétition destinée aux chefs oeuvrant dans les hôtels et restaurants de l’île.
L’événement se tiendra le 20 octobre à l’école hôtelière sir Gaëtan Duval (SGD), Ebène. «Cette année, nous avons dix participants. Outre les hôtels – il y en a sept qui prendront part au concours – il y aura aussi la participation de deux écoles, dont l’école hôtelière SGD et la Constance Academy. Nous aurons également le plaisir d’accueillir un restaurant, le 27 St Louis», explique Alan Payen, président de la MCA.
A chaque équipe composée de quatre personnes sera remise une boîte mystérieuse la vieille de la compétition, soit le 19 octobre. A partir des ingrédients qui s’y trouveront, les participants seront appelés à proposer en une heure une fiche technique composée d’une entrée, d’une soupe, d’un plat principal et d’un dessert.
L’élaboration des mets se tiendra le 20 octobre, de 13 à 16 heures. «Les chefs seront jugés par leur savoir-faire et leur créativité», indique Alan Payen. Le jury, appelé à délibérer à 16 heures, sera composé de six membres, dont quatre se tiendront en cuisine et deux en salle. «Le président du jury sera le chef Thomas Gugler. Il est connu mondialement. C’est la première fois que nous aurons un jury de cette trempe», soutient Alan Payen. A souligner que le chef allemand a remporté de nombreuses compétitions internationales. Durant sa carrière, il a cuisiné pour les grandes personnalités du monde, à savoir le roi d’Arabie saoudite, le président du Liban, Michael Jackson, Liza Minnelli et Sammy Davis Jr, entre autres.
A l’issue de la compétition, quatre récompenses seront remises aux chefs ayant démontré leur savoir-faire et leur créativité. «Le premier prix sera d’une valeur de Rs 30 000, le deuxième de Rs 20 000 et le troisième de Rs 10 000. Il y aura enfin un prix de Rs 5 000 récompensant la meilleure table», conclut Alan Payen.
Christine TURENNE
(l’express & moi, lundi 17 octobre)
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