jeudi 14 juin 2012

RESO 35 à PROMOCASH

RESO 35 vient à la rencontre des hôteliers restaurateurs lors de la journée portes ouvertes de PROMOCASH jeudi 14 et vendredi 15 juin à RENNES

mercredi 13 juin 2012

Il vous reste un mois pour faire classer votre hôtel

Les hôteliers ont jusqu'au 24 juillet pour faire classer leur établissement s'ils veulent continuer à utiliser leurs étoiles. Celles-ci sont attribués par Atout France depuis le 1er juin 2012.


À partir du 24 juillet 2012, l'ancien classement hôtelier selon les normes de 1986 deviendra caduc. En conséquence, vous ne pourrez plus faire référence à vos étoiles qui devront disparaître. Enseignes, panonceaux, documentation commerciale, mention sur votre site internet, produits d'accueil, papier à en-tête : tous les supports où figure une référence à ces étoiles devront être retirés. Vous pourrez continuer à utiliser la dénomination d'hôtel pour votre établissement, mais il vous sera interdit de mentionner 'hôtel de tourisme'. Atout France a précisé à de nombreuses reprises qu'elle n'assurerait plus la promotion des hôtels non classés à l'étranger. De même, les offices du tourisme devraient cesser de promouvoir des hébergements non classés. 

Passé cette date, les hôtels qui continueront malgré tout à utiliser leurs étoiles seront passibles d'amendes au titre de la publicité mensongère. L'article L.311-8 du code du tourisme prévoit notamment que "les infractions aux dispositions applicables en matière de classement et de prix des hôtels sont punies d'une amende de 15 000 €".

Comment faire une demande de classement ?

• 1) Vous devez vous inscrire afin d'ouvrir un compte sur le site d'Atout France : www.classement.atout-france.fr

À partir de votre compte, vous avez la possibilité de réaliser une auto-évaluation de votre hôtel, afin de déterminer si celui-ci peut atteindre le niveau de classement souhaité. En cas de doute sur la validation d'un critère, vous pouvez consulter le guide de contrôle ainsi que la note de clarification que vous pouvez retrouver sur le site www.classement.atout-france.fr dans la rubrique 'documents et textes de référence'.

Une fois tous les critères renseignés, un espace destiné à cet effet vous présente les résultats de votre évaluation en ligne par rapport à la catégorie sur laquelle vous vous positionnez. Un tableau de bord indique l'ensemble des critères obligatoires et à la carte qui sont validés ou non, permettant d'engager un plan d'action, pour remplir les critères manquants.

Attention ! Ne confondez pas l'auto-évaluation, qui n'est nullement obligatoire mais permet d'apprécier si vous remplissez ou non tous les critères, avant de remplir le pré-diagnostic qui, lui, est obligatoire pour déclencher la visite du cabinet de contrôle que vous aurez choisi.

 2) Vous devez remplir le pré-diagnostic, formulaire type que vous pouvez retrouver sur le site d'Atout France dans la rubrique 'Documents et texte de référence'. 

Une fois ce document rempli, vous pouvez commander votre visite de contrôle directement en ligne auprès de l'un des cabinets accrédités par le Cofrac. La liste des cabinets de contrôle accrédités ainsi que leurs coordonnées figurent sur le site d'Atout France. Les tarifs de cette inspection sont librement fixés, alors n'hésitez pas à vous renseigner au préalable sur son montant et à faire jouer la concurrence. Lors de votre demande, vous devez préciser la catégorie dans laquelle vous souhaitez postuler et joindre à votre demande votre pré-diagnostic rempli. 

 3) L'organisme de contrôle vient effectuer sur place une visite pour vérifier le respect ou non des critères. Pour les établissements prétendant au classement en 4 ou 5 étoiles, cette inspection est précédée d'une visite mystère. Une fois la visite réalisée, l'organisme de contrôle dépose dans votre espace dans un délai maximum de 15 jours le certificat de visite. Celui-ci est composé de la grille de contrôle et du rapport de contrôle avec un avis favorable ou défavorable.

 4) Une fois que vous avez obtenu l'avis favorable du cabinet de contrôle, vous pouvez adresser votre demande de classement en ligne. Toutes les pièces validées par vos soins seront automatiquement jointes. À savoir : le formulaire Cerfa de demande de classement, le pré-diagnostic, le rapport de contrôle, la grille de contrôle.

Attention ! Cette demande doit impérativement être effectuée dans un délai de 3 mois après la visite de contrôle du cabinet d'audit. Passé ce délai, vous devrez recommencer la procédure et par conséquent payer à nouveau pour une visite de contrôle.

 5) Atout France prend la décision de classement et procède à la publication.

Pour les demandes de classement effectué à partir du 1er juin 2012, c'est Atout France qui est compétent pour décider de classement des hôtels. Les demandes effectuées avant cette date sont traitées par la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) de la région administrative de l'hôtelier. Après examen de votre dossier, et sous réserve de la conformité de votre demande aux dispositions réglementaires applicables, Atout France prononce le classement de votre établissement pour une durée de 5 ans. Votre établissement figure alors automatiquement sur le site officiel du classement des hébergements (www.classement.atout-france.fr) ainsi que sur le site officiel du tourisme en France (www.rendezvousenfrance.com).

Utilisez les services d'une société de conseil

Même si la demande de classement en ligne a été simplifiée pour les hôteliers, cette procédure prend malgré tout du temps et peut se révéler complexe. Certains hôteliers ont préféré mandater une société ou un expert (que vous pouvez contacter en vous rapprochant de votre chambre de commerce et d'industrie) pour se faire aider. Dans leurs missions de conseil, ces derniers proposent une visite de l'établissement pour faire un audit d'auto-évaluation. Celui-ci donne lieu à un rapport avec un plan d'action pour améliorer les points faisant défaut et éventuellement une assistance administrative pour faire la demande de classement en ligne. Attention ! Cette société ne peut être la même que celle qui va procéder à la visite de contrôle.

Pascale Carbillet

mardi 12 juin 2012

Le Picca cambriolé, la série noire continue !

La célèbre brasserie de Rennes, le Picca, place de la Mairie, a été victime d'un cambriolage culotté le week-end de la Pentecôte.
La célèbre brasserie de Rennes, le Picca, place de la Mairie, a été victime d'un cambriolage culotté le week-end de la Pentecôte.
Des cambrioleurs ont déménagé le mobilier, en plein jour, sous l'oeil des voisins. Arrêté de péril en 2010, incendie en 2011, chantier stoppé en janvier... Un restaurant maudit ?
Coup hallucinant
Vidé de fond en comble ! La célèbre brasserie de Rennes, le Picca, place de la Mairie, a été victime d'un cambriolage culotté le week-end de la Pentecôte. Profitant des travaux et des allées et venues d'artisans dans l'établissement ces dernières semaines, des voleurs ont réussi un coup hallucinant.
Les cambrioleurs sont tout simplement venus garer un camion à proximité du restaurant. Et pendant trois jours ont tranquillement déménagé le mobilier. « Ils ont agi le samedi 26, le dimanche 27 et le lundi 28, au grand jour, devant tout le monde », n'en revient pas David Le Roux, propriétaire du Café de la Paix et nouveau cogérant du Picca avec Jacques Faby, maître cuisinier du Cours des Lices.
Sous l'oeil des voisins
Le personnel de l'Opéra, situé juste à côté, a observé le va-et-vient des faux déménageurs... sans se douter un seul instant qu'ils assistaient à un vol. « Tout le monde a pensé que les propriétaires vidaient le mobilier pour poursuivre les travaux », raconte une employée.
Tables, chaises, parasols...
« Il y en a pour plus de 10 000 €, soupire David Le Roux. Ils ont emporté toutes les tables, les chaises, les parasols... n'ont laissé que les banquettes et ce qui est pourri. » Le propriétaire est d'autant plus assommé que ce mobilier devait être vendu aux enchères prochainement, pour essayer de récolter des fonds et réduire la facture salée des travaux. « La série noire continue ! On est vraiment maudit », lâche-t-il.
Évacué en 2010
Série noire ? Le Picca est d'abord évacué le 4 mars 2010... pour instabilité. Le bâtiment, construit en 1830, n'a jamais fait l'objet de travaux, hormis des aménagements de décoration et l'installation d'une cuisine au sous-sol. Attention, fragile. Les habitants logés au-dessus n'ont que quelques heures pour emporter le maximum d'affaires et quitter les lieux. La mairie prend un arrêté de péril. Les 25 salariés se retrouvent au chômage technique. Le restaurant ne reçoit l'autorisation de rouvrir que huit jours plus tard.
Incendie en 2011
Moins d'un an plus tard, en janvier 2011, un incendie se déclare dans la hotte d'aspiration du restaurant, puis dans les plafonds. Les rues voisines sont envahies de fumée, faisant toussoter la foule massée près du périmètre de sécurité. Le feu est rapidement éteint. Mais les dégâts sont importants. Le restaurant est de nouveau fermé plusieurs jours. Une remise aux normes sanitaires est imposée. Bilan ? 500 000 € de travaux.
Vendu en 2011
Le 30 novembre 2011, René-Claude Dauphin, l'exploitant depuis 1975, vend le Picca plusieurs centaines de milliers d'euros à David Le Roux et Jacques Faby. Les deux hommes lancent un chantier en janvier pour redécorer à l'identique l'intérieur et changer la cuisine. Ils prévoient deux mois de travaux. Patatras ! Quand les artisans commencent à travailler, ils découvrent « un désastre », selon les mots de Jacques Faby : au rez-de-chaussée, une dalle en béton coulée sur un plancher sec et friable, un plafond pas stabilisé, une estrade pourrie, des murs porteurs supprimés et des rats dans les caves ! Le chantier est stoppé.
« Le vent va tourner »
Depuis, une bataille juridique est en cours avec le vendeur, le bailleur et les copropriétaires. L'affaire a été plaidée devant le tribunal de commerce, le 3 avril. Un expert judiciaire a été nommé le 10 avril. David Le Roux refuse de perdre espoir : « Le vent va tourner ». Il compte toujours rouvrir le restaurant au premier semestre 2013. En attendant, la vente aux enchères est évidemment annulée et une plainte pour vol a été déposée.
Vincent JARNIGON


et Yann-Armel HUET.  
Ouest-France 

dimanche 10 juin 2012

DEL ARTE : 5 nouvelles ouvertures en France et à l’étranger pour la franchise de restauration italienne


La franchise RISTORANTE DEL ARTE continue son effort de développement en annonçant l’ouverture de cinq nouveaux restaurants, trois en France, un en Irlande et pour la première fois, un en Arabie Saoudite. Une expansion accompagnée d’un nouveau concept qui souligne l’effort de renouveau et de redynamisation de cette franchise de la restauration italienne.

LA FRANCHISE DEVOILE SON NOUVEAU CONCEPT EN FRANCE

Le 22 mai dernier, la franchise RISTORANTE DEL ARTE inaugurait la toute nouvelle génération de restaurants dans le centre commercial de Rennes Alma. Un endroit symbolique pour la franchise de restauration italienne, puisque c’est là que Louis Le Duff, fondateur du groupe, ouvrit, en 1983, son 1er établissement, à l’époque, sous l’enseigne Pizzeria Lucio. Avec un réseau français qui a dépassé les 100 unités et un plan de développement qui table sur 200 établissements en 2015 et 300 à plus long terme, on mesure le chemin parcouru en presque 30 ans. Pour en savoir plus sur l’enseigne, regardez l’interview de la franchise RISTORANTE DEL ARTE.
Côté design, si la griffe italienne est toujours une référence dans la carte mais aussi dans l’ambiance,l’enseigne a évolué d’une identité toscane avec ses façades colorées et ensoleillées à une image plus milanaise plus branchée : ambiance chic, élégante qui joue davantage sur des coloris et décor plus design. Terrasses en bois, mobilier noir et gris, murs travaillés sur une opposition de teintes brique et beige… Tout respire une atmosphère plus moderne et plus contemporaine. Si le restaurant de Rennes n’est pas le premier de sa génération (celui de Paris Montparnasse l’a précédé) il est le premier à être labellisé BBC (Bâtiment de Basse Consommation). Construit en solo, il a été conçu avec des ossatures en bois, une isolation haute performance, une récupération des calories issues des postes de cuisson, des ouvertures privilégiant la lumière naturelle et l’emploi d’ampoules basse consommation… Une démarche de Haute Qualité Environnementale que la franchise RISTORANTE DEL ARTE a intégré depuis quelques années dans la conception de ses établissements.

UN DEVELOPPEMENT DU RESEAU DE FRANCHISE ENFRANCE MAIS AUSSI A L’INTERNATIONAL

L’International est un des autres grands challenges de la franchise RISTORANTE DEL ARTE. L’Europe, mais aussi le Moyen-Orient sont en ligne de mire. L’enseigne entend s’appuyer sur des partenariats locaux qui peuvent porter un potentiel de sept ouvertures sur une période de 5 à 10 ans pour chacun d’entre eux.
C’est déjà le cas en Irlande, où déjà implantée à Limerick et Cork, la franchise DEL ARTE vient d’ouvrir à Dublin, dans le centre commercial de DUNDRUM, situé en périphérie de la capitale irlandaise. Le partenariat de développement signé avec Kieran Walshe semble prometteur puisqu’il prévoit la signature de 10 restaurants en 7 ans. Un 4ème est d’ores et déjà annoncé pour la fin de cette année.
Du côté du Moyen-Orient, le partenariat passé avec le groupe Dhiafah, en Arabie Saoudite, débouche surl’ouverture prochaine d’un restaurant à Jeddah, puis d’un second établissement à Riyad en fin d’année. Il préfigure le désir de la Direction d’ouvrir prochainement au Qatar et au Maroc.
Découvrez les autres réseaux de franchise de restauration à thème qui recrutent et les vidéos sur les franchises de restauration à thème disponibles sur le site AC Franchise TV.
Article mis en ligne par Isabelle, rédactrice d’AC Franchise

mardi 5 juin 2012

Kim Tan s'en va en retraite, Le Mandarin ferme





Après 35 ans à défendre la cuisine asiatique, Kim Tan ferme son restaurant « Le Mandarin » pour partir en retraite et « pouvoir se hâter lentement ». Il lance un service de traiteur à domicile et accentuer son engagement dans les 2 ONG qu'il soutient depuis 7 ans


En 35 ans, il est devenu le défenseur de la cuisine asiatique le plus connu de la Métropole. Samedi soir, Kim Tan sera une dernière fois en salle. « Le Mandarin », son restaurant créé place de Bretagne en 1999, ferme ses 80 m². Il rouvrira en tant qu'extension du restaurant « Quatre B ». Les 4 salariés ont déjà trouvé un autre emploi.
Quant à Kim Tan, il va découvrir la retraite. « La vie est comme une bicyclette. Si tu arrêtes de pédaler tu tombes. Pour éviter la chute je me lance comme traiteur à domicile, toujours sous le nom du Mandarin. Je vais aussi donner des cours de cuisine chinoise et consacrer plus de temps à la vie associative. Ce n'est pas parce que j'ai fini un des ouvrages de ma vie que j'arrête de lire. Je n'ai rien à rattraper. Si c'était à refaire, je reprendrai le même chemin sans hésiter ».
Docteur en microbiologie
Pourtant, en 1966, à 17 ans, lorsqu'il quitte le Cambodge grâce à une bourse d'étude octroyée par la France, son avenir se dessine autrement. « Rennes était la seule ville où, suite à des inondations, il restait des possibilités pour faire chimie. C'est là que j'ai rencontré Marie-Noëlle, mon épouse et mère de nos deux enfants. En 1970, nous sommes partis à Paris car je poursuivais en génétique. Pour vivre, je travaillais en parallèle dans des restaurants asiatiques. J'y ai fait tous les postes ».
En 1976, Kim Tan décroche son titre de docteur en microbiologie. N'étant pas Français, il ne peut exercer comme chercheur. Son épouse, originaire de Mellé, ayant l'occasion d'être mutée à Rennes, la famille déménage. En 1977, il ouvre son premier restaurant. Le revend pour en ouvrir un autre plus grand en 1981, année où il devient Français.
En 1988, changement d'orientation avec « Les délices de Shangaï », une société de produits asiatiques diffusés en supermarchés. « Il n'en existait qu'une autre en France. Jean-Louis Tourennes, à cette époque maire de La Mézière, me convainc de m'installer sur sa commune. Je débute avec 6 salariés. En 1990 nous sommes 48 et je vends jusqu'en Belgique. En 1992, Sodebo me propose de racheter ». Deux années passent dont une consacrée à sa famille. Le virus d'ouvrir un restaurant réapparaît aggravé, pour son agenda, par un autre : l'engagement associatif.
« J'ai commencé, en 1995, avec les Cigales, des clubs pour une gestion alternative et locale de l'emploi solidaire. J'ai été président de l'association départementale durant 8 ans. Je pense qu'il est préférable d'allumer une bougie plutôt que de fulminer contre l'obscurité. Mon bénévolat au sein des ONG Pour un sourire d'enfant et Aster découlent du même principe. »
Pour cette dernière, avec Georges Le Garzic, un ami, il est en charge des réalisations au Cambodge. « Nous avons construit un temple et une plate-forme flottante sur le lac de TonleSap sur laquelle nous avons fait une école pour les enfants pauvres, un lieu de fabrication artisanale et un restaurant communautaire pour l'écotourisme. J'ai été aidé. Il me semble logique d'en faire autant. »
En savoir plus : www.lemandarin.net, kim.tan@lemandarin.net

Source : OUEST FRANCE

Nouveau chef au restaurant Lecoq-Gadby - Rennes


Le 1 er juillet, Julien Lemarié succédera à Pierre Legrand. Lequel va ouvrir son propre restaurant à Rennes.

Le projet mitonnait doucement sur le feu depuis décembre. Il est aujourd'hui à point. Le Coq-Gadby, installé 156, rue d'Antrain, va changer de chef cuisinier, le 1 er juillet. Pierre Legrand abandonne la cuisine étoilée du fameux restaurant rennais. Il passe sa toque à Julien Lemarié, un Breton de 35 ans.
« Pierre a eu la possibilité d'acheter un fonds de commerce à Rennes. Il va ouvrir son propre restaurant », lance Véronique Brégeon, la patronne du Coq-Gadby. Fin d'une aventure, donc. « Et début d'une autre. »
Pendant plusieurs mois, Véronique Brégeon a activé ses réseaux pour trouver un remplaçant à la hauteur de son chef. « On a eu de la chance d'avoir de nombreux candidats de haut niveau. » La sélection a été féroce. Julien Lemarié est arrivé en haut du menu.
L'homme travaillait jusqu'ici au restaurant deux étoiles, le 1 947, à Courchevel (Savoie), avec le chef Yannick Alléno. « On a choisi Julien Lemarié, car il est vraiment breton, s'enthousiasme la restauratrice. Il a fait son apprentissage au CFA de Saint-Malo. Puis un joli tour du monde, à Londres, en Asie... » Spécialiste de la cuisine asiatique, notamment japonaise (il est d'ailleurs marié à une Japonaise), Julien Lemarié a travaillé à Singapour, ou comme pâtissier à l'Hyatt Regency hôtel de Tokyo.
Sûr qu'il ne sera pas dépaysé avec les trois chefs cuisiniers japonais invités ce week-end, au Coq-Gadby. Car il sera là. « Il est rentré de Tokyo samedi dernier », se réjouit Véronique Brégeon.
Ce dimanche, à 19 h, dîner au Coq-Gadby, avec un menu concocté par trois chefs japonais et des cuisiniers régionaux (125 €, vins compris). Réservation obligatoire. Les chefs japonais rencontreront également les producteurs locaux au marché des Lices, avant de faire des démonstrations aux Champs Libres, à partir de 15 h 30, ce samedi. Rens. 02 99 31 53 06 (centre culinaire), 02 23 40 66 00 (Champs Libres) ou www.leschampslibres.fr et www.lecoqgadby.com
Yann-Armel HUET.


Source : OUEST FRANCE 

jeudi 31 mai 2012

Un été à Saint-Malo et sur la Côte d'Emeraude

La baie de Cancale est l'une des perles de la Côte d'Emeraude en Bretagne.
J.P.

La splendide Côte d'Émeraude en Bretagne Nord réserve bien des surprises. L'avez-vous parcourue en Traction? En char à voile? Avez-vous vu les dauphins qui dansent au large? Notre programme d'activités à Saint-Malo. 

Bain de Brocéliande à la thalasso de Dinard
Plan love enchanteur à la Thalassa de Dinard avec rituel "Brocéliande". Au coeur du spa zen, vous flottez de concert (sous lumières tamisées) dans le double bain de Beltane, en granit noir. Massage synchro à quatre mains. Pour finir, dégustation du... philtre de Merlin! Les célibataires opteront pour le "Massage des Fées", tout aussi ensorcelant.  
Accor Thalassa: 1, avenue du Château-Hébert, Dinard (11 km sud de Saint-Malo). 02-99-16-78-00. www.thalassa.com/fr  
Embarquez à la voile
Embarquez pour une fabuleuse balade intimiste à bord d'un traditionnel lougre, un beau bateau rustique tout en bois. Mettez la main à la voile, laissez-vous conter les secrets de la mer et de la baie, par Jérôme ou Philippe, Bretons passionnés et skippers pointus. Avant de déguster huîtres cancalaises, beurre Bordier aux algues, pain Roellinger, kouign amann... Un beau voyage! 
École de Voile de la plage de Port Mer, Cancale (16 km est de Saint-Malo). 02-99-89-90-22. A Cancale, découvrez les maisons de Bricourt chez Olivier Roellinger
Road movie en voiture ancienne
Vous rêviez de conduire la voiture de "grand-papa"? C'est désormais possible avec Vintage Roads qui propose, à Erquy, des Citroën Traction Avant à la location. Arpentez tranquillement la côte bretonne au volant de cette vedette du bitume des années 30 à 50: la vitesse de pointe ne dépasse pas les 100 km/h. 
Erquy (49 km ouest de Saint-Malo). 06-08-85-38-31 - www.vintage-roads.fr 
Observer les dauphins
Joignez-vous à une mission scientifique sur l'observation des grands dauphins, le temps d'une sortie en mer! Agréée par Océanopolis, l'association Al Lark vous embarque sur 15 à 20 milles nautiques en baie du Mont Saint-Michel. But: multiplier les photos-identification. C'est une belle aventure écolo loin des circuits à touristes.  
Al Lark, Cancale. 06-78-71-41-09. www.al-lark.org  
Char à voile à Cherrueix 
Filez faire du char à voile à Cherrueix. En dépit des marées, vent permanent et plages infinies en ont fait l'un des meilleurs spots du genre. Le Noroît Club propose des initiations pro et pas chères. À vous la glisse sensationnelle et facile, avec le Mont Saint-Michel en toile de fond.  
Noroît Club: 1, rue de la Plage, Cherrueix (40km est de Saint-Malo). 02-99-48-83-01 http://noroitclub.free.fr/  
Visite de l'usine marémotrice de Saint-Malo
Le groupe EDF profite des visites de sa très spectaculaire usine marémotrice de Saint-Malo sur l'estuaire de la Rance, pour rassurer sur ses capacités à exploiter l'énergie des marées, la seule renouvelable pour faire de l'électricité. Avec 200 000 visiteurs annuels, cette usine et son barrage de 750m de long est l'ouvrage le plus visité en France.  

Source : l' express

mercredi 30 mai 2012

Une journée avec Pierrick Mercier, directeur restauration au Grand Hôtel des Thermes

Chef d'orchestre de la restauration, Pierrick Mercier dirige avec brio deux restaurants, un bar, le room service et les petits-déjeuners du Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo. Un métier si varié, qu'après deux décennies passé au même poste, il n'a pas vu le temps s'écouler.


9 heures : Pierrick Mercier, 47 ans dont vingt-deux passés au Grand Hôtel des Thermes de Saint-Malo, est un homme 'à poigne'. S'il dirige son équipe de 75 personnes avec le professionnalisme qui le caractérise, il a su rester proche de ses collègues. Ainsi, chaque matin, la première action de ce directeur de la restauration est de venir saluer chacun d'entre eux. "Les relations humaines sont essentielles. Quand elles sont bonnes, elles conditionnent en grande partie le travail et l'humeur des équipes", estime-t-il.

9 h 10 : Après avoir épluché sa longue liste d'e-mails, Pierrick commence par l'analyse des résultats de la veille. Dans la foulée, il traite les demandes de réservation qui se sont accumulées depuis la veille au soir. À sa charge, la gestion de deux restaurants (l'un gastronomique, l'autre diététique), le room service et les petits-déjeuners. 

9 h 25 : Jamais avare de son temps, Pierrick n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Ce matin, il vient aider la brigade des petits-déjeuners. L'homme s'adapte facilement. Il a déjà travaillé à plusieurs échelons de l'hôtellerie et de la restauration (serveur, chef de rang, maître d'hôtel). 

10 heures : En charge du recrutement, Pierrick a rendez-vous avec un postulant pour un emploi de chef de rang. Durant l'entretien, il insiste sur les qualités indispensables pour exercer dans l'hôtellerie : "Le relationnel et la motivation sont des atouts clés pour réussir."

11 h 30 : Dans la foulée, le directeur de la restauration s'entretient avec un client souhaitant organiser un repas d'affaires pour cinquante convives. Un repas diététique mais pas excessif en termes de prix, avec apéritif sur la terrasse de l'hôtel puis déjeuner face à la baie de Saint-Malo et de sa plage au sable fin : voilà l'équation que doit résoudre Pierrick pour convaincre son client. Les deux hommes échangent un bon moment. Pierrick, qui garde pour lui les termes exacts de cet accord, clôt l'entretien par un tour du propriétaire. 

12 h 10 : Vérification de la disposition des tables, de la mise en place des couverts, de la propreté des lieux. C'est aussi l'heure du briefing en cuisine, avant l'ouverture des portes du restaurant Le Cap Horn. Perfectionniste, Pierrick rappelle inlassablement à ses équipes l'importance de l'accueil des clients. "N'oubliez pas de sourire, insiste-t-il. Vous êtes la vitrine de l'établissement !" Il faut dire que l'enjeu est de taille : ce restaurant gastronomique est à ce jour l'une des meilleures tables de la région malouine. Les plats sont orchestrés par le chef Patrice Dugué et ponctués par les oeuvres sucrées de Pascal Pochon, chef pâtissier. Sans oublier la cave du restaurant, composée par un sommelier toujours prêt à donner de judicieux conseils.

13 heures : Entre deux coups de fils, l'homme s'octroie une pause déjeuner d'une demi-heure. Souvent, il en profite pour échanger avecRenan Le Guillou, le directeur de l'établissement. Tous deux font le point sur les dossiers en cours.

13 h 45 : Retour au restaurant. Accueillir les clients, orchestrer le service, encadrer une équipe : les missions du directeur de la restauration sont comme un jeu d'enfant pour lui. Non pas que la tâche soit aisée, mais parce que ce professionnel possède un sens inné du service. "Savoir devancer les envies des clients pour faire en sorte qu'ils soient heureux le temps d'un repas, c'est un peu cela mon métier."

15 h 05 : Pierrick retrouve dans son bureau le chef barman, le chef de cuisine et le directeur de l'hôtel. Ensemble, ils passent en revue les nouvelles du jour. Aujourd'hui, le quatuor se penche notamment sur la carte du bar. "Nous souhaitons développer son chiffre d'affaires",concèdent-ils. Après une heure de brainstorming, ils imaginent une réorganisation de la carte de snacking, ainsi que de nouveaux cocktails.

19 heures : Sa coupure d'une heure trente passée, Pierrick reprend ses fonctions pour le service du soir. Après deux décennies passées au Grand Hôtel des Thermes, l'homme reste très attaché à l'établissement. Alors, quand on l'interroge sur son futur professionnel, il répond qu'il se verrait bien "diriger plusieurs établissements du groupe". Un destin qui pourrait bien devenir le sien, s'il poursuit son ascension avec autant de professionnalisme et de fidélité.


Source: Le journal de l'hôtellerie-restauration

mardi 29 mai 2012

Étonnants Voyageurs : 60 000 festivaliers à Saint-Malo

Hier, la 23e édition du festival Saint-Malo Étonnants Voyageurs a fermé ses portes. Une fois de plus, l'événement a réuni les foules et connu un franc succès puisque près de 60 000 personnes avaient fait le déplacement pour célébrer la littérature. Avec plus de 320 invités venus de 43 pays, le festival a cette année remis six prix différents, récompensant ainsi des auteurs venus d'horizons divers, parmi lesquels Rithy Panh (notre photo), Libar Fofana, Jean Rolin, Roland C. Wagner, John Vaillant et Marie-Claire Bancquart.

 

Source : evene.fr

ALTO CAFE

LA FRANCHISE DE COFFEE SHOP DÉBARQUE EN BRETAGNE

28/09/2010
Pour son premier point de vente en Bretagne, Alto café investit rien de moins que la toute nouvelle FNAC de Rennes (Centre Commercial Columbia).
L’enseigne mobile y accueillera les clients dans son décor toujours aussi chaleureux pour un moment détente Alto entre deux livres. 
C’est l’Altomodule (‘shop in shop’), qui habillera l’espace dédié et proposera, sur moins de 10 m2, un service complet autour du café et une offre snacking de qualité, avec en prime, un menu à l’accent breton.
Alto continue d’améliorer, encore et toujours, les moindres détails de ses installations, fidèle à la devise : ‘Retail is detail’ ! 
Sur ce nouveau point de vente, c’est la gestion technique des eaux (autonomie complète), ainsi que la complémentarité avec l’espace forum FNAC (confort, décoration, dynamique) qui sont à l’honneur.
Pour 2010, c’est la troisième collaboration avec la FNAC; Alto poursuit son développement en cette rentrée d’automne.
Ouverture prévue : le 18 novembre prochain. 
Retrouvez-nous sur notre site pour en savoir plus

dimanche 27 mai 2012

Les hôtels de Saint-Malo affichent complet pour le week-end



Les plages ont été prises d'assaut.
Après un début de saison un peu morose, la saison touristique décolle enfin. La plupart des hôtels et chambres d'hôtes de Saint-Malo affichent complet pour le week-end de la Pentecôte.
Le festival Etonnants Voyageurs y est pour beaucoup, surtout dans les hôtels haut de gamme et de chaîne, où les auteurs et journalistes sont logés.
« L’hébergement touristique du bassin de Saint-Malo représente 25 % de tout l’hébergement de la Bretagne, rappelle Michel Bélier, président de l'office de tourisme de Saint-Malo, il y a de quoi répondre aux attentes ».

Source : OUEST FRANCE

samedi 26 mai 2012

UN EMPLOI VUE SUR MER !!!!!!!




Nous recherchons un commis de cuisine pour un établissement prestigieux de la côte d' Emeraude
... Vous évoluez au sein d' une brigade de 10 personnes.
Guidé par un chef qui a parcouru les meilleures cuisines de FRANCE, son savoir faire vous permettra de faire rapidement évoluer vos compétences
Vous avez une inclination particulière pour la cuisine raffinée et la créativité alors ses qualités seront particulièrement appréciées
Diplôme en restauration ainsi qu' une expérience réussie sont autant d' atouts qui vous permettrons d' accéder à de poste
2 jours de congés consécutifs, possibilité de logement

Saint-Malo : deux grands navires en escale pour Etonnants Voyageurs


Le Belem est présent très souvent lors du festival Etonnants Voyageurs.


Le Festival Etonnants Voyageurs jette l’ancre à partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi sur les quais de Saint-Malo. Comme une invitation au voyage, deux grands navires font escale dans la Cité corsaire.
Au pied des remparts, on peut admirer le Belem, le trois-mâts barque nantais, familier des lieux. Également un imposant navire militaire néerlandais, le Snellius, qui dresse sa grande coque grise face au bastion Saint-Louis.
Près de 300 écrivains et cinéastes sont invités pour cette 23e édition du festival international du film et du livre. Contrairement aux années précédentes, à partir de cette année, « pas de thème unique » mais« les images multiples de ce monde qui vient », a annoncé le fondateur et président du festival, Michel Le Bris.
Source : Ouest France

jeudi 24 mai 2012

Petit guide pour les grands Étonnants Voyageurs

Le festival du livre et du film débute à Saint-Malo aujourd’hui avec les scolaires. Jusqu’à lundi, le public parcourt le monde grâce aux écrivains, cinéastes et artistes.
En train, en avion, en voiture, les écrivains, réalisateurs, photographes, conteurs débarquent d’une quarantaine de pays et de tous les continents. Plus de 300 artistes racontent comment ils voient le monde évoluer à travers des livres, des films, des documentaires, des expositions.
Tout Saint-Malo se mobilise, jusqu’à lundi soir, pour accueillir le festival. Une vingtaine de lieux accueillent le public. Chaque jour, des débats réunissent plusieurs auteurs sur une thématique, des projections sont commentées par les équipes de tournage, des spectacles s’adressent aux petits et aux grands.
On trouvera dans cette tour de Babel, des Européens avec la Belgique comme invité d’honneur, des Américains, des Asiatiques, des Africains. Ce sera aussi l’occasion de partir dans les mers du Sud avec des auteurs d’Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie.
Non, le don d’ubiquité n’existe pas. Impossible d’être partout à la fois. Le mieux, c’est d’éplucher le programme et de repérer des noms ou des thèmes. Par exemple, pour entendre Stéphane Hessel, rendez-vous dimanche. L’indigné le plus célèbre parlera histoire à 10 h, échangera autour de la poésie à 14 h 30 et donnera ses positions sur la Palestine à 16 h 45.
Nuit et jour, le festival bat son plein. La journée peut démarrer par un petit-déjeuner avec son écrivain favori. Les amateurs de photos font le tour des expositions, d’autres préfèrent assister à une rencontre sur Haïti ou autre. Les enfants partent faire un atelier tatouage maori avant d’écouter un conte. L’après-midi, les curieux sont au salon du livre et des dédicaces. Le soir, spectacles et nuits de cinéma complètent ce marathon.
Au départ, chacun prépare son itinéraire. Mais nul ne sait vraiment ce qui l’attend à Saint-Malo. Et c’est tout l’intérêt. Découvrir un dessinateur au hasard d’une allée, discuter dans la queue avec son voisin pour savoir quel film l’a marqué ou se retrouver à jouer dans la Maison de l’imaginaire, sont des plaisirs à saisir.
Navettes municipales et bus habituels relient le festival. La voiture reste dans un des parkings, à l’entrée de la ville. Le site internet du festival organise même du covoiturage. Sinon, la gare est à 20 minutes à pied, en passant par la plage. Ensuite, la plupart des lieux sont concentrés autour du Palais du grand large et d’intra-muros.
Tant qu’à être sur la Côte autant en profiter. Le week-end s’annonce beau pour dévorer sur la plage le livre tout juste acheté. Les petits restaurants à l’écart de la foule ne manquent pas. Là aussi, il suffit de prendre les chemins de traverse. Et pour tous ceux qui n’habitent pas loin ou sont disponibles avant le grand rush, le salon du livre est gratuit vendredi.
Karin CHERLONEIX.
Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, autour et dans le Palais du grand large. Vendredi, seul le salon du livre est ouvert, de 10 h à 19 h. Gratuit pour tous. Samedi, dimanche, lundi, de 10 h à 19 h. Un jour : 10 €. Pass trois jours : 26 €. Gratuit pour les moins de 10 ans. Notre dossier spécial sur ouest-france.fr