mercredi 29 juin 2011

Une adhérente de RESO 35 témoigne...

“Mon exemple montre que l’on ne s’improvise pas restauratrice, malgré toute la bonne volonté du monde. Il faut au moins un vrai professionnel dans une affaire : autrement, je n’y crois pas une seconde.” Retour en arrière. Armelle Cha est alors responsable d’une régie publicitaire dans le tourisme. “J’avais envie de faire de la restauration depuis vingt ans ; il ne me manquait plus que la partenaire.” Elle la trouve et se lance dans l’aventure. “Prises par la conjoncture, la pression, l’envie d’ouvrir notre bistrot, nous avons sauté des étapes et nous sommes allées trop vite.” Les deux candidates suivent de front une formation en accéléré à la chambre des métiers, montent leur dossier, rencontrent des banque, cherchent des opportunités, imaginent les premières cartes, la déco… “Nous n’avons pas eu beaucoup de soucis pour trouver une banque. Le montage de dossier et la gestion, nous connaissions. Mais moi en salle et surtout ma collègue en cuisine, nous aurions dû passer au moins un an sur le terrain à apprendre.”




Repartis sur de bons rails



Avec 38 couverts, le Bistrot du Quai ouvre en octobre. “En novembre, ma partenaire me dit qu’elle ne continue pas. Elle était débordée, passait son temps à imaginer des cartes, à gérer le stock…” Armelle se retrouve seule en janvier. “J’ai racheté les parts et recruté un chef, via Reso35.” Ce dernier remet les cuisines sur de bons rails avec des plats adaptés au lieu et à la clientèle. “Aujourd’hui, nous avons fidélisé et ouvrons deux soirs par semaine et également sur privatisation. Nous sommes désormais au-delà de nos objectifs”, se félicite Armelle… toujours prudente mais heureuse de poursuivre son “rêve”.

Olivier Marie

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